Le match contre le CAB était l’occasion ou jamais pour le CSS de sortir du bout du tunnel. Mission accomplie.
Les Sfaxiens n’avaient pas le choix devant les Cabistes : vaincre pour quitter la queue du peloton ou s’enliser et perdre pratiquement tout espoir de grimper vers le haut du tableau. On comprend donc la pression trop forte qui a pesé sur les hommes de Maurizio Jacobacci avant le coup d’envoi. Et même après le but libérateur inscrit dès la première mi-temps (31’) par l’opportuniste Ismail Diakité qui a profité d’un ballon repoussé avec difficulté par le gardien Saïdani suite à un tir de l’Irakien Hussein Ali pour le mettre au fond des filets. L’essentiel a été ainsi fait, mais le plus gros restait à faire : consolider cet avantage à la marque et à défaut le préserver jusqu’au coup de sifflet final. Ce n’était pas chose mince puisque même si les «Noir et Blanc» ont continué leur mainmise sur la rencontre, le deuxième but salvateur n’a pas été marqué malgré le bon nombre d’occasions créées.
Course contre la montre
Trop de précipitation et pas assez de lucidité et de sang froid devant les buts. Ce qui témoigne bien de la nécessité de renforcer le secteur offensif par des attaquants buteurs pour prêter main-forte au seul Diakité qui s’est trouvé dans plus d’une situation très isolé pour porter le coup de grâce à une équipe cabiste qui a vendu chèrement sa peau grâce à son portier Saïdani qui a annihilé pas mal de tirs cadrés. Cette victoire des Sfaxiens, même avec un tarif minimum, leur a donné cette grande bouffée d’oxygène, dont ils avaient grand besoin. Elle les replace au milieu du classement du groupe en attendant la remontée vers le haut. Mais ce n’est qu’un répit. Car il va falloir attendre la levée de l’interdiction de recrutement bientôt pour étoffer l’effectif et renforcer le potentiel humain et technique pour avoir les arguments de viser haut. On attend donc le résultat de cette course contre la montre du Comité directeur provisoire de Mohamed Trabelsi pour réaliser cet objectif devenu primordial.
